Dans l’actuelle période de révolution des compétences, la technologie transforme les entreprises et les besoins de compétences évoluent à grande vitesse, accentuant la pénurie de talents mondiale qui menace la productivité, la durabilité et la croissance.
Les entreprises doivent adopter des stratégies de gestion intégrées des ressources humaines afin d’attirer et de recruter les talents qualifiés dont elles ont besoin aujourd’hui et qui leur seront nécessaires demain.
L’étude, « La révolution des compétences 2.0 », révèle que la transformation digitale des entreprises créera davantage d’emplois qu’elle n’en détruira. En Suisse, plus de neuf employeurs sur dix prévoient de maintenir ou d’augmenter leurs effectifs dans les deux à trois prochaines années pour rester compétitifs à l’ère de la robotisation massive des entreprises. Le défi principal des entreprises et des salariés consistera à développer des compétences spécifiquement humaines et à acquérir des savoirs numériques pour s’adapter à un monde du travail qui évolue à toute allure.
A propos de l’étude : 19 718 employeurs représentant 6 secteurs économiques ont été interrogés sur l’impact de l’automatisation sur l’emploi ; sur les métiers les plus touchés en positif comme en négatif par l’arrivée massive de la technologie dans toutes les industries ; et sur les compétences les plus recherchées et celles qui sont le plus difficile à trouver pour faire face à la robotisation.
Etendre et entretenir ses compétences et son potentiel sont désormais des enjeux clés pour rester pertinent dans le monde du travail. De l’acquisition de nouvelles connaissances à l’adaptation au changement, la population active se doit de développer sa capacité d’apprentissage (learnability) et d’adopter l’apprentissage en continu tout au long de la vie professionnelle, afin de maintenir son employabilité.
Ceci est d’autant plus essentiel que d’ici à 2020, selon des conclusions émanant du World Economic Forum de Davos tenu en janvier dernier, plus d’un tiers des compétences de base de la plupart des professions seront constituées d’aptitudes qui ne sont pas encore considérées comme cruciales pour effectuer le travail aujourd’hui.
Il est temps pour les entreprises de prendre des mesures pour combler l’écart entre les détenteurs de compétences et ceux qui n’en disposent pas (Haves vs Have nots), afin de disposer des talents dont elles auront besoin dans un futur proche.
Nous assistons à une révolution dans le monde du travail. Les technologies bouleversent tous les codes (*) : 65% des postes qui seront occupés dans quelques années n’existent pas encore, 45% des tâches actuelles pourraient être automatisées. Dans ce contexte, l’employabilité d’une personne – c’est-à-dire sa capacité à obtenir ou conserver l’emploi souhaité – ne dépendra plus de ce qu’elle sait déjà mais de ce qu’elle sera en mesure d’apprendre. C’est ce que nous appelons la Révolution des compétences (* Sources : The Future of Jobs, World Economic Forum 2016. Four Fundamentals of Workplace Automation, McKinsey 2015).
En partenariat avec Hogan Assessments, nous avons développé ce test qui vous permettra d’évaluer la manière dont vous vous adaptez à de nouvelles circonstances et de nouveaux défis. Vous pourrez utiliser les résultats pour prendre des décisions concernant votre perfectionnement professionnel, parler de votre carrière avec votre supérieur ou vendre vos talents à des employeurs potentiels.
Le marché du travail est «en dérangement» et doit être reconfiguré. Alors que ses anciennes composantes volent en éclat, un nouveau monde du travail du 21e siècle est en train d’émerger. ManpowerGroup en appelle, dans un rapport intitulé Human Age 2.0 : L’avenir du travail, à changer notre manière de concevoir le travail et son marché. De constats en analyses, ce livre blanc propose des stratégies pour traverser cette période de mutation du travail, saisir les opportunités présentes de manière à en sortir renforcé et solide pour demeurer dans la course et rester performant dans le futur.
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Les ères historiques ont été définies en fonction des transformations par l’Homme de matières brutes – âge de pierre, de bronze, de fer –, puis par les domaines du savoir conquis par l’Homme grâce aux progrès techniques : ère industrielle, ère spatiale, ère de l’information. Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle ère : The Human Age. Cette ère de l’humain part d’un constat unanime : si par le passé, les entreprises devaient trouver du capital pour se développer, aujourd’hui, le capital n’est plus suffisant, car ce sont les compétences et les talents qui font progresser l’entreprise. Le fait de pouvoir accéder aux talents et en disposer devient donc le principal avantage concurrentiel des entreprises.
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